8 Octobre 2020
"Faut arrêter de tout interdire, parce-que je n'arrive plus à tout désobéir !"
Je ne sais d'où vient cette phrase. Ni qui l'a écrite. Elle s'est accrochée sur la toile et le vieux lézard l'a lue.
Et, il l'a bien aimée !
Sans doute mon côté anar-polisson, sale gosse, libertaire solitaire...
Alors que, bien évidemment, je marche dans les clous, je passe au vert, je dis bonjour et merci.
Mais, qu'en dehors du civisme et de la politesse, de l'amour et de la tendresse... j'envoie tout dans les roses ou les orties. Avec douceur ou urticaire; ça dépend des gens, de l'instant, du dictat.
Je ne crois pas être un rebelle systématique. Sinon que la liberté individuelle se réduisant comme peau de chagrin depuis qu'on a dépassé le quotta de cons, d'incapables, de mercantiles, de fous et de méchants qui "animent" et dirigent les marionnettes, faut bien tenter de tirer à soi les ficelles, voire les rompre.
J'ai rompu !
Le sécateur salvateur: la brousse sénégalaise !
Depuis, le pantin du Saloum offre un bras fraternel à ceux qui vivent et déambulent ici... et un bras d'honneur à ce monde en perdition, en insatisfactions, en interdictions, en décivilisation.
"La vie est un grand livre écrit par un maladroit. Mais nous, on s'en fout, on ne sait pas lire !"
Léo Ferré
illustration Michel Rauscher