CHAUD LÀ-HAUT !

Si vous êtes, comme le vieux lézard, un tantinet "gourmand", voire gastronome. Que vous aimez manger du bon, du goûteux, vous connaissez alors la cuisson lente à basse température.
La technique permet, entre autres, de sauvegarder les bienfaits nutritionnels des aliments mais aussi leur couleur, leur tenue, leur saveur.
Lentement, dès 45 degrés, vous obtenez un viande, un légume cuits à la perfection !
Un ami très cher, aubergiste réputé de la Petite Côte, a opté pour cette cuisson au four, même si c'est moins "spectaculaire" qu'un cochon de lait - par exemple - tourné à la broche d'un barbecue.

Lazare y pensait avant hier, vers 14 heures...
En observant le thermomètre sous la paillote du jardin, celui-ci me renseignait que nous battions un record de chaleur depuis qu'Olof et votre serviteur vivent à Mbin Diakar. Quarante cinq degrés Celsius à l'ombre !

Il ne me reste plus qu'à installer une grande gamelle et d'y poser un cochonnet préparé, farci "sérère" !

Je plaisante, évidemment, mais, enregistrer une telle température un 8 avril démontre une fois encore que le climat n'en fait qu'à sa tête, se moque bien des feux allumés dans les vignobles gelés, enneigés de Toubabie, comme des douches à la Kirène dans un village du Saloum sans eau.

illustration Hyer Ryon