17 Avril 2020
Juste quelques mots ce vendredi; Lazare n'a pas le cœur à écrire.
Quelques mots qui ne seront plus jamais bleus.
J'ai eu le bonheur de le voir souvent sur scène, toute sa discographie dort dans des cartons grenierisés, poussiéreux sous le toit de la maison de Toubabie, sa voix résonne encore souvent entre les murs de Mbin Diakar.
Je ne crois pas avoir envie d'écouter tout ce qui va se dire, de lire tout ce qui va s'écrire aujourd'hui.
Juste le souvenir du sourire de deux timides un matin brûlant à Ngaparou.
Son frère Yves s'exerce à tirer avant la partie de boules. Christophe l'observe. Nos regards se croisent.
Fin de rencontre avec le dernier des Bévilacqua.
"Silence on meurt"
Chagrin